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Observatoire de l'Etudiant
Des données et des études sur les domaines de la formation et de l'insertion au niveau national
- Sortants du supérieur : la hausse du niveau de formation n'empêche pas celle du chômage - Bref - Céreq - n°322 Septembre 2014
Les jeunes sortis de l'enseignement supérieur en 2010, interrogés dans le cadre des enquêtes Génération, n'échappent pas à la dégradation de la conjoncture. Bien que plus diplômés sous l'effet de la réforme LMD, ils sont plus souvent au chômage et un peu moins rémunérés que leurs prédécesseurs sortis en 2004. Les non-diplômés restent les plus exposés, mais l'insertion des diplômés de la voie professionnelle subit également les effets de la crise.
- La formation continue universitaire en 2012 - Note d'information - DEPP - n°30 Septembre 2014
En 2012, les établissements d'enseignement supérieur publics (universités, écoles, CNAM) ont réalisé un chiffre d'affaires de 405 millions d'euros au titre de la formation continue. Pour les universités, 71 % des recettes sont d'origine privée, dont 68 % abondées par les entreprises (avec les OPCA) qui restent ainsi le premier contributeur de la formation continue.
- La réussite des étudiants selon les difficultés financières et la perception d'une allocation d'études - Note d'information - MESR - Juillet 2014
Les conditions de vie des étudiants, notamment les ressources et le logement dont ils disposent, sont un facteur déterminant de la réussite dans l'enseignement supérieur. Plusieurs travaux ont analysé les conséquences de la fragilité économique des étudiants sur leurs études.
- Enquête 2013 auprès de la Génération 2010 : Face à la crise, le fossé se creuse entre niveaux de diplôme - Bref - Céreq - Mars 2014
En 2013, trois ans après leur sortie du système éducatif, 22 % des jeunes actifs sont en recherche d'emploi. Il s'agit du niveau le plus haut jamais observé dans les enquêtes d'insertion du Céreq. La hausse, par rapport à la Génération 2004, est de 16 points pour les non-diplômés et de 3 points pour les diplômés du supérieur long. Toutefois, les premiers emplois ne sont ni plus précaires, ni moins rémunérateurs.
- Les effectifs d'étudiants dans le supérieur en 2012-2013 : afflux de nouveaux bacheliers, attractivité des grandes écoles et du privé - Note d'information - MESR - Février 2014
Les étudiants dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer n'ont jamais été aussi nombreux : près de 2 387 000 à la rentrée 2012. Leur nombre a continué à progresser (+ 1,5 %), en particulier grâce à un afflux de nouveaux bacheliers.
- Parcours et réussite en licence et en master à l'université - Note d'information - MESR - Avril 2013
27 % des étudiants entrants en première année de licence (L1) obtiennent leur licence trois ans plus tard et 12 % des étudiants ont besoin d'une année supplémentaire pour valider leur diplôme. L'âge d'obtention du baccalauréat et surtout la série du baccalauréat sont les variables qui influent le plus sur la réussite en licence.
- Finir ses études en période de mauvaise conjoncture : un désavantage qui perdure ? - M. Gaini, A. Leduc et A. Vicard - INSEE analyses - n°8 Février 2013
Le taux de chômage des jeunes réagit plus fortement à la conjoncture économique que celui des plus âgés. Une conjoncture défavorable réduit les embauches et allonge la duée d'accès au premier emploi. La conjoncture affecte aussi les salaires d'embauche. Ces effets défavorables peuvent pousser certains jeunes à rester dans le système scolaire, dans l'attente d'une conjoncture plus porteuse. Ce comportement s'avère néanmoins assez peu fréquent. Selon des estimations basées sur l'âge de fin d'études, seulement 0,4 % des jeunes scolarisés entre 16 et 24 ans prolongeraient leur scolarité d'un ou plus lorsque le taux de chômage des 15-24 ans augmente de 3 points.
- Les effectifs d'étudiants dans le supérieur en 2011 : les étudiants n'ont jamais été aussi nombreux en France - Note d'information - MESR - Décembre 2012
Les étudiants dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer n'ont jamais été aussi nombreux : près de 2 350 000 à la rentrée 2011. Leur nombre a continué à progresser (+1,2 %), en particulier grâce à un afflux de nouveaux bacheliers.
- Analyse de l'orientation et des poursuites d'études des lycéens à partir de la procédure AB - A. Henriet et G. Pietryk - Inspection générale de l'éducation nationale - Octobre 2012
Ce rapport étudie le processus d'orientation des lycéens vers l'enseignement supérieur à partir de l'analyse de la procédure APB (admission post-bac) et du dispositif actuel d'accompagnement de l'orientation. Le protocole d'observation de la mission est fondé sur trois volets : l'analyse statistique des données d'APB, une observation de terrain dans cinq académies (Besançon, Créteil, Nantes, Paris et Toulouse) et l'audition des représentants au niveau national des différentes parties prenantes dans le processus d'orientation des lycéens.
- Les bacheliers S : des poursuites d'études de plus en plus dispersées - Note d'information - MESR - Août 2012
L'évolution des orientations prises par les bacheliers S se caractérise principalement par une dispersion croissante de leurs choix : en 2008, seuls 21 % s'inscrivent en licence, alors que c'était le cas de 35 % d'entre eux il y a dix ans. Cette baisse n'affecte cependant que les licences de sciences, et plus généralement les bacheliers S se dirigent de moins en moins vers les formations scientifiques traditionnelles.
- De l'enseignement supérieur de masse à l'économie de la connaissance: la valeur des diplômes en question - J-F. Giret - Iredu - Octobre 2011
« Les différentes estimations réalisées à partir des enquêtes de l'OVE (Observatoire de la Vie Etudiante) montrent bien que le temps personnel d'études est une variable d'ajustement des étudiants lorsque les débouchés professionnels des diplômés se détériorent. Lorsque le rendement anticipé de leur investissement en capital humain baisse, les étudiants s'ajustent en réduisant leur effort studieux. La dégradation des conditions d'insertion des diplômés conduit les étudiants à moins investir dans le capital humain 'universitaire' au cours d'une année d'études, mais le niveau de diplôme qu'ils souhaitent obtenir ne baisse pas », explique Jean-François Giret.
- L'origine sociale joue-t-elle sur le rendement des études supérieures - EDHEC - P. Courtioux - Novembre 2011
D'une part, l'origine sociale joue fortement sur l'accès à l'enseignement supérieur : par rapport à la situation moyenne pour une génération, les personnes d'origine populaire ont un taux d'accès deux fois moins élevé et ceux d'origine supérieure un taux deux fois plus élevé. De plus, ces effets sont accentués par des différences en termes de mode d'accès : les diplômés d'origine populaire sont sous-représentés à tous les niveaux de diplôme.
D'autre part, à diplôme et cursus donnés, l'origine sociale joue mais sensiblement moins sur les écarts de rendement entre diplômés du supérieur.
- Le diplôme: un atout gagnant pour les jeunes face à la crise - Céreq - 2011
Le diplôme reste le meilleur atout pour accéder à l’emploi dans de bonnes conditions. En 2007, près d’un jeune sur six a quitté le système éducatif sans en avoir obtenu. Ils sont les plus exposés à la précarité et au chômage, d’autant plus en période de crise. Pour les diplômés du supérieur, les effets de la crise sont moindres.
- Generation 2007: Enquête 2010 - Céreq - 2011
Au printemps 2010, le Céreq a interrogé environ 25 000 jeunes sortis pour la première fois de formation initiale au cours ou à la fin de l’année scolaire 2006-2007, dans le cadre de l’enquête « Génération 2007 ». Ils ont été interrogés trois ans après leur sortie sur leurs premiers pas dans la vie active.
- Quitter l'université sans diplôme: quatre figures du décrochage étudiant - Céreq - 2009
Le Céreq détermine à partir d'entretiens avec 60 « décrocheurs », issus des universités de Bourgogne, Bordeaux-II, Caen, Marne-La-Vallée et Rennes-I, quatre profils-types d'étudiants qui quittent l'université sans diplôme.
- Génération 2004: des jeunes pénalisés par la conjoncture - Céreq - 2008
Intérrogés au prinptemps 2007, les jeunes ayant quitté le système éducatif en 2004 ont effectué leurs premiers pas dans la vie active alors que la conjoncture était peu porteuse. Les débutants n’ayant aucun diplôme restent les plus pénalisés sur le marché du travail. Mais le chômage épargne moins qu’auparavant les titulaires d’un CAP ou d’un BEP. Devant les difficultés d’insertion, une partie des bacheliers sont eux retournés en formation.
- L'abandon des études supérieures - La Documentation Française - 2007
L'étude présentée ici est consacrée aux sorties sans diplôme de l'Université. Elle permet de penser autrement les parcours des étudiants " décrocheurs " de l'enseignement supérieur et plus seulement comme des parcours à risque.
- Une évaluation de l'efficacité de l'enseignement supérieur français: le cas des classes préparatoires scientifiques - Noel Adangnikou - Iredu - 2007
Les élèves des écoles d'ingénieurs issus de classe préparatoire ne réussissent pas mieux sur le plan académique que ceux issus de BTS, DUT, ou de licence. Telle est l'une des conclusions d'une thèse soutenue en décembre 2007 par Noël Adangnikou, sous la responsabilité de Marie Duru-Bellat.