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Observatoire de l'Etudiant

Regards sur l'éducation 2011 - OCDE

 

« Les diplômés de l'enseignement supérieur sont beaucoup moins nombreux à avoir perdu leur emploi pendant la crise économique mondiale que ceux qui ont quitté l'école sans qualification ». C'est ce qu'indique l'OCDE dans l'édition 2011 de « Regards sur l'éducation ». Dans l'ensemble des pays de l'OCDE, une moyenne de 83,6 % des personnes âgées de 25 à 64 ans diplômées de l'enseignement supérieur ont un emploi en 2009. L'année précédente, cette moyenne s'élevait à 84,6 %. Concernant les personnes diplômées du secondaire ou « post-secondaire non tertiaire », ce taux d'emploi atteint 74,2 %. Soit deux points de moins qu'en 2008 (76,1 %). Pour les personnes dont le niveau de formation est « inférieur au deuxième cycle du secondaire », le taux d'emploi s'élève à 56 % en 2009, contre 58,2 % en 2008. « Les individus peu qualifiés sont plus susceptibles d'être soit inactifs, soit au chômage », résume l'OCDE.

La France se situe aux alentours de ces moyennes. Pour les personnes ayant un niveau de formation supérieur, le taux d'emploi atteint 83,5 %. Pour celles disposant d'un niveau de formation du « second cycle du secondaire et post-secondaire non tertiaire », le taux est de 76,5 %. Enfin, pour les personnes n'ayant pas terminé leurs études secondaires, il est de 56,2 %.

ÉVOLUTION DU TAUX DE CHÔMAGE 

L'OCDE note que le taux de chômage est resté « constant à 4,4 % en moyenne dans l'ensemble des pays de l'OCDE » pour les diplômés de l'enseignement supérieur. En revanche, il atteint 6,8 % chez les personnes diplômées du secondaire, et 11,5 % pour celles qui n'ont pas achevé leurs études secondaires. En 2008, ces taux de chômage étaient respectivement de 4,9 % et 8,7 %. 

Cette tendance « s'ajoute à l'énorme problème du chômage des jeunes » âgés de 20 à 24 ans, note l'OCDE. Pour cette tranche d'âge, la proportion de chômeurs ayant un niveau de formation inférieur au deuxième cycle du secondaire est de 15 % en moyenne en 2009. Il dépasse même 20 % « dans un petit groupe de pays comprenant l'Estonie (23 %), l'Espagne (28 %), la France (30 %), la Pologne et la Slovaquie (22 %). 


« LES ÉTATS DOIVENT MAINTENIR LEURS INVESTISSEMENTS »

« Le fait de quitter l'école sans diplôme est de plus en plus lourd de conséquences, tant pour les personnes concernées que pour la société dans son ensemble », souligne Angel Gurría, secrétaire général de l'OCDE. « Nous devons à tout prix éviter le risque d'une génération perdue. Malgré la restriction des budgets publics, les États doivent maintenir leurs investissements afin de préserver le niveau de qualité de l'enseignement, notamment pour les plus vulnérables », insiste-t-il.

L'avantage salarial brut associé à un diplôme de l'enseignement « est important » selon l'OCDE. Pour les hommes, il est de 339 000 dollars (247 940 euros) en moyenne, contre 233 000 (170 352 euros) dollars pour les femmes. En ce qui concerne la France, cet avantage salarial est de 291 000 dollars, soit 212 755 euros, pour les hommes, et de 191 000 dollars, soit 139 725 euros, pour les femmes. 

  • EN SAVOIR + : L'étude "GENERATION 2007: Le diplôme: un atout gagnant pour les jeunes face à la crise" - Bref 283 - Mars 2011 - Céreq

  • UN INVESTISSEMENT QUI GÉNÈRE UN « RENDEMENT PUBLIC »

    En outre, « l'investissement dans l'éducation génère aussi un rendement public », souligne l'OCDE. En effet, « l'élévation du niveau de revenus entraîne l'augmentation des cotisations sociales et des recettes fiscales, et la diminution des transferts sociaux ». En moyenne, un homme diplômé de l'enseignement supérieur versera, en moyenne, 91 000 dollars (66 642 euros) d'impôts sur le revenu et de contributions sociales au cours de sa vie active, un montant supérieur à celui que l'État a payé pour sa formation. 

    Ce « rendement public » s'élève à 64 000 dollars (46 874 euros) pour la France, et plus de 100 000 dollars (73 245 euros) pour l'Allemagne, les États-Unis, le Canada, la Finlande, la Hongrie et la Slovénie. 
    Source : AEF, dépêche n° 154979

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